Avertissement : Certaines images de cet article montrent des animaux dépecés, les âmes sensibles sont priées de s'abstenir.
Aujourd'hui, nous avons exploré le fascinant Souk au Dromadaire de Guelmin, une opportunité unique pour échanger avec un nomade sur cet animal extraordinaire et polyvalent qu'est le dromadaire. Non seulement c'est un moyen de transport efficace nécessitant peu de nourriture, il est également utilisé pour porter des provisions lors de longues expéditions dans le désert.
Une particularité des caravanes de nomades marocains réside dans la présence d'un dromadaire blanc, une race originaire du Mali.
Très prisé par les marocains ce spécimen n'est pas attaché la nuit car il possède une capacité de détection de l'eau deux à trois fois supérieure à ses congénères. Ainsi, au petit matin, le reste du troupeau le suit à l'odeur, le conduisant vers une source d'eau.
Notre rencontre avec ce nomade s'est avérée enrichissante, agrémentée d'une invitation à partager un thé.
Requinqués, nous avons poursuivi notre exploration dans le souk traditionnel. Des échoppes de fruits et légumes identiques s'enchaînent, créant l'impression que la concurrence n'a pas sa place ici. Nous avons également découvert une variété d'objets, des ustensiles de cuisine aux outils ménagers, en passant par les boucheries.
C'est là que le spectacle prend une tournure impressionnante, les élégantes bêtes que nous avions admirées plus tôt, sont ici exposées. Elles sont dépecées, leurs pattes suspendues, des côtes par-ci, des têtes par-là. Le spectacle était à la fois effrayant et intriguant.
Nous avons choisi un étal qui nous semblait le plus propre pour sélectionner une belle pièce de côte à l'os de dromadaire, qui, contrairement à nos habitudes, est servie sans l'os.
Le soir même, nous avons dégusté cette pièce, délicieusement braisée au barbecue. Une expérience culinaire inoubliable.
À bientôt pour de nouvelles découvertes,
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